Mercosur – fin de la souveraineté alimentaire en France.


par Antoine CLAMAGIRAND, Délégué régional, candidat investi aux prochaines élections législatives à Vannes (2026 ou 2027)


Macron promettait de bloquer le Mercosur. Ce vendredi 7 novembre 2025 macron s’est dit « plutôt positif ».

L’accord Mercosur-Union européenne, négocié depuis 1999, vise à créer une vaste zone de libre-échange entre l’UE et quatre pays d’Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). Il prévoit la suppression progressive des droits de douane sur de nombreux produits agricoles et industriels.

Ses partisans y voient une opportunité économique majeure, mais nous, opposants dénonçons un réel risque pour l’agriculture européenne et l’environnement (déforestation, normes sanitaires envahissement de produits en France sans droits de douane)

Enquête de France Info sur le cas Brésilien

Source : https://www.franceinfo.fr/economie/commerce/mercosur/mercosur-enquete-sur-la-viande-bresilienne-qui-pourrait-se-retrouver-dans-nos-assiettes_7602086.html

Le projet d’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur avec le cas de la viande bovine brésilienne. Au Brésil, d’immenses fermes industrielles engraissent des milliers de bovins destinés à l’exportation. Nourris aux céréales, à la canne à sucre et aux levures, ils grossissent rapidement avant d’être abattus. Le pays, premier exportateur mondial, espère accéder au marché européen, perçu comme très lucratif. Les abattoirs brésiliens modernisent leurs installations pour obtenir les certifications européennes, mais les contrôles restent insuffisants.
Des audits ont révélé un manque de traçabilité et l’usage de produits interdits en Europe, comme certains antibiotiques et pesticides. Des fraudes récentes ont renforcé la méfiance, notamment l’importation en Allemagne de viande contenant trop d’ivermectine. Par ailleurs, le Brésil expérimente le clonage et la modification génétique des bovins, dont la descendance peut légalement être exportée vers l’Europe. Bien que jugées sans danger sanitaire, ces pratiques soulèvent des questions éthiques. L’accord Mercosur prévoit ainsi l’importation de près de 100 000 tonnes de viande bovine sud-américaine, ravivant les débats sur la sécurité et la qualité alimentaires.

Macron était fermement opposé à l’accord, mais il l’a signé
  • En mars 2024, lors d’une visite au Brésil, il estime que l’accord « tel qu’il a été négocié » est «très mauvais (…) pour vous et pour nous» : il lui reproche notamment de ne pas tenir compte du climat, de la biodiversité et d’une concurrence équitable. Le Figaro+2Terre-net+2
  • En novembre 2024, il affirme que la France ne signera pas l’accord en l’état, précisant qu’il serait «très mauvais pour notre agriculture». CNEWS

Cependant, en juin 2025, il se dit « plutôt positif » à l’idée d’un accord amendé d’ici la fin de l’année, à condition qu’il intègre des « clauses miroirs » ou de « sauvegarde »

Les agriculteurs sont opposés à juste titre à cet accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, ils ont raison de dénoncer le manque de réciprocité des normes de production, l’inefficacité des clauses de sauvegarde et l’importation de produits qui ne respectent pas les standards européens.

Se mobiliser pour défendre l’agriculture va devenir décisif pour la souveraineté de notre agriculture qui subit déjà un véritable génocide car ratification sera un affront direct aux intérêts agricoles français et européens.

Soutenons nos agriculteurs !

Antoine CLAMAGIRAND,
Délégué régional
Candidat RECONQUÊTE à Vannes, investi aux élections législatives 2027

www.clama.bzh


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *