Déficits : Le ministre des finances avait secrètement alerté le président macron

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Nous apprenons le 9 novembre 2025 dans un documentaire explosif sur France 5 dans l’émission « C dans l’air », que le ministre des finances Bruno Le Maire avait alerté le président Macron par une lettre estampillée « secret » datée du 6 avril 2024 sur la situation hors de contrôle des comptes publics.

Cela revient à une dissimulation de la faillite de l’État aux Français, alors que le président et le ministre savaient, contrairement à ce que ce dernier affirmait lors de son audition au sénat.


par Antoine CLAMAGIRAND, Délégué régional Reconquête, candidat investi aux prochaines élections législatives à Vannes (2026 ou 2027)


Le documentaire de France 5 révèle qu’en avril 2024, Bruno Le Maire, ministre des Finances depuis sept ans, avait adressé à Emmanuel Macron une note confidentielle alertant sur la gravité du déficit public. Restée sans suite, cette révélation relance la question de la responsabilité politique — voire de la démission des deux dirigeants. A cette date la France en faillite accuse le coup : Après huit ans de macronisme la dette du pays s’est accrue de mille milliards de dettes et :

record de dette
3.350.000.000.000 €

record de déficit
170.000.000.000 €

record d’emprunt
310.000.000.000 €

Macron a été élu président le 7 mai 2017, puis le 24 avril 2022. Son deuxième mandat se terminera le 13 mai 2027, jour de délivrance !
Encore 18 mois à compter de ce jour (9 novembre 2025).

Le 30 août à Orange, Éric Zemmour estimait que la démission d’Emmanuel Macron était la seule solution. Nous aurions ainsi éviter les 6 mois d’Attal à Matignon, ainsi que les 3 mois de Barnier, les 9 mois de Bayrou, puis les déboires de Lecornu sous influence socialiste.

La note de Bruno Le Maire est écrite alors que la campagne des élections européennes bat son plein et que les sondages sont mauvais pour la macronie. C’est un document qui n’avait jamais été révélé, et comportait la mention « secret ». Une véritable complicité de faillite.

Mais cette révélation reste secrète, la lettre n’avait jamais été publiée avant le 9 novembre 2025, soit un an et demie après que Macron en ait pris connaissance. « Probablement » ne fallait-il pas aggraver le résultat attendu des élections européennes pour la macronie, alors que le ministre des finances réclamait un Projet de Loi de Finance Rectificatif (PLFR) pour mettre en place les mesures d’économies supplémentaires.

Résultat des européennes 2024 : 31% (RN) 14% (macronie), 14% (PS), 9% (LFI), 7% LR, 5% Reconquête!

Réponse de l’Élysée à Bruno Le Maire sur le PLFR :

En ignorant ces recommandations, Macron mettait la France en péril. Mais Bruno Le Maire, ne démissionne pas… En mai 2024, le ministre de l’Économie est convoqué par le Sénat, accusé d’avoir caché au gouvernement des éléments sur le dérapage budgétaire français.

Pendant ce temps, un autre record du « mozart de la dette » :

-85.000.000.000 € de record historique du déficit commercial

On apprend également que 211.000.000.000 € d’aides publiques aux entreprises (4 fois le budget de l’éducation nationale), ne font l’objet d’aucun contrôle de l’état. Surréaliste !

Dans cette missive, l’ex ministre des finances alerte le président de la République sur la situation financière du pays et fait des propositions restées lettres mortes. « Nous ne pouvons pas continuer à nous singulariser par le niveau élevé de notre dépense et de nos prélèvements. L’enjeu est la crédibilité politique de la France en Europe« , avant d’ajouter : « Toute stratégie d’évitement est vouée à l’échec« 


Perte de confiance dans la France dont les créanciers sont inconnus

La dégradation de la note souveraine de la France par S&P à A+ traduit une perte de confiance des marchés dans la capacité du pays à maîtriser sa dette et à garantir sa stabilité économique. Cette baisse, la deuxième en dix-huit mois, signale un risque accru pour les investisseurs, ce qui peut renchérir le coût de l’emprunt pour l’État. S&P pointe surtout l’instabilité politique, jugée néfaste pour l’investissement et la consommation.

54,7 % de notre dette est détenue par des non-résidents. Qui sont nos créanciers ? Mystère de la Banque de France. Un comble !
Les créanciers non-résidents des autres pays détiennent 10 % au Japon, 22 %, aux États-Unis, 27 % en Italie, 40 % en l’Espagne, 50 % en Allemagne. La macronie détient également ce triste record.


Antoine CLAMAGIRAND,
Délégué régional
Candidat RECONQUÊTE à Vannes, investi aux élections législatives 2027

www.clama.bzh


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