La crèche de Noël ne date pas d’hier, elle remonte à 1223, lorsque saint François d’Assise mit en scène la première Nativité vivante à Greccio, en Italie. Pas de projecteurs LED, pas de neige artificielle, juste une grotte, du foin, un bœuf, un âne et une idée révolutionnaire : rendre la naissance du Christ visible, simple et accessible à tous. Le concept fut si parlant qu’il traversa les siècles, les frontières et les cultures, pour s’ancrer dans toute l’Europe… et bien au-delà.
par Antoine CLAMAGIRAND, Délégué régional Reconquête, candidat investi aux prochaines élections législatives à Vannes (2026 ou 2027)
Le 29 novembre 2025 à Béziers, une cinquantaine de personnes ont manifesté contre l’installation d’une crèche de Noël dans la cour de la mairie. De son côté, le maire Robert Ménard a défendu cette installation comme un symbole avant tout culturel et traditionnel.
Pour ma part, je tiens à affirmer mon soutien à Robert Ménard, qui défend, à travers cette initiative, une tradition profondément ancrée dans l’histoire et l’identité culturelle de notre pays.
En France, la crèche est une tradition populaire, culturelle et familiale, transmise dans les églises comme dans les foyers, notamment grâce à la Provence et à ses santons. Autant dire qu’elle a survécu aux guerres, aux révolutions, aux changements de régime… Ce n’est sûrement pas une poignée de grincheux amateurs de vitrines vides qui réussiront à l’effacer aujourd’hui. La crèche a 800 ans d’avance, un bœuf tenace, un âne fidèle et une capacité extraordinaire à toujours retrouver son chemin dans l’espace public.
En réalité, vouloir faire disparaître la crèche revient presque à vouloir réduire Noël à une simple fête commerciale. Comme l’a justement rappelé le maire d’Asnières, dont la position a été confirmée par la justice à ce sujet : si la société de consommation a, au fil du temps, enveloppé Noël d’un imaginaire marchand, n’oublions jamais qu’il s’agit avant tout d’une fête qui célèbre la naissance de Jésus-Christ.
La crèche n’est pas un objet décoratif quelconque, c’est un fragment vivant de notre histoire et de notre culture européenne. Elle compte bien rester plus longtemps que ses détracteurs de passage, comptez sur moi pour la rendre visible à Vannes !


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