Casse du Louvre

Musée du Louvre – Des Cars, Buffin, Macron : le trio idéologue du désastre

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Nommée à la tête du Louvre par Emmanuel Macron, Laurence des Cars a transformé le premier musée du monde en laboratoire idéologique, oubliant au passage la sécurité des lieux. Résultat : un cambriolage spectaculaire, des vitrines transformées en saunas, un PC sécurité au point mort, et une présidente sauvée par la mansuétude présidentielle. Entre négligence, copinage et aveuglement politique, le Louvre devient le symbole d’une France qui brade son prestige et repeint son patrimoine à la couleur du déni.


par Antoine CLAMAGIRAND, Délégué régional, candidat investi aux prochaines élections législatives du Morbihan (2026 ou 2027)


Pour mémoire, le commando composé de quatre hommes a dérobé huit joyaux de la couronne de France d’une valeur estimée à 88 millions d’euros. Le 19 octobre, vers 9 h 30, ils ont positionné un camion-élévateur sur le quai François-Mitterrand, au pied du musée, avant que deux d’entre eux ne rejoignent la galerie Apollon à bord d’une nacelle.

Le Louvre, ce n’est pas n’importe quel prestige : c’est la maison-mère de la beauté, la caverne d’Ali Baba de la France, son cœur battant, ses chefs-d’œuvre, ses symboles. Et pourtant, aujourd’hui, le joyau du patrimoine français ressemble plus à un navire amiral qui prend l’eau par tous les hublots.

À sa barre, Laurence des Cars, parachutée PDG par Macron en septembre 2021. À partir de là, comment voulez-vous la critiquer ? Quand c’est le chef qui choisit, on sait déjà à quelle sauce on va être mangés. Elle a d’ailleurs de « bonnes » idées : remplacer des vitrines blindées par des sortes de saunas suédois, laisser la Galerie d’Apollon sans gardien, garder des fenêtres prêtes à rendre l’âme dans la salle la plus précieuse du musée, et — cerise sur le pudding — nommer Dominique Buffin, sa copine de combat féministe, à la sécurité. Résultat : un cocktail explosif d’efficacité administrative à la sauce macronienne. Et pour couronner le tout, elle s’est offert la rénovation d’un ancien café public en lieu de détente pour son équipe — un demi-million d’euros la pause cappuccino.

Mais attention : pendant qu’on gratte sur les gardiens, des millions partent dans la rénovation du département des arts islamiques, flambant neuf depuis quinze ans à peine. Faut croire que le patrimoine français, lui, peut attendre.

Et quand le casse des huit bijoux appartenant aux “joyaux de la Couronne française” le 19 octobre 2025 débarque comme un uppercut, tout ce petit monde fait semblant de tomber des nues. Rachida Dati bredouille que c’est « un échec pour le Louvre », et Laurence des Cars parle d’un simple « incident ». Un incident à huit bijoux et 88 millions d’euros, tout de même. Quant à Macron, lui, il ne bronche pas. Son truc, c’est la com’, pas la conservation. Déjà en 2018, il disait que les musées devaient être des lieux de « transformation ». On voit le résultat : transformés, ils le sont — en passoires.

Le Canard enchaîné du 23 octobre 2025 a sorti les comptes : dès 2021, la présidente savait que la sécurité du musée tenait avec du scotch et des prières. Mais elle a préféré faire la belle avec le projet présidentiel Nouvelle Renaissanceun milliard d’euros pour bricoler une nouvelle entrée pour la Joconde, pendant que les six PC sécurité, vieux comme mes chaussettes, attendaient qu’on les remplace. L’appel d’offres n’est parti qu’en décembre 2024. Les voleurs, eux, n’ont pas attendu le chantier.

Et quand le braquage a éclaté, que croyez-vous qu’elle fit ? Elle a présenté sa démission. Macron, en bon DRH du désastre, l’a rappelée :

« Tenez bon, on ne va pas casser la dynamique ! »
La dynamique, on l’a vue : les bijoux sont partis en vacances, et le Louvre avec.

Pendant ce temps, les grands conservateurs du monde entier se sont fendus d’une tribune dans Le Monde pour défendre la dame. Pathétique. Tous à genoux pour sauver « la soldate Des Cars ». C’est beau, la solidarité du gratin quand le plancher brûle.

Déjà, du temps d’Orsay, elle s’était fait remarquer : expositions militantes, lectures postcoloniales, repentance en série. Avec elle, le musée devient un terrain de jeu idéologique, où l’art se confesse au lieu d’éblouir.

Et pendant qu’on décore les murs avec la morale du siècle, les vraies richesses s’en vont. Ce vol du 19 octobre, c’est pas juste un cambriolage. C’est une parabole : quand on méprise son héritage, tôt ou tard, il vous file entre les doigts.

Le Louvre, jadis temple de la beauté, devient le miroir d’un pays qui se fait la malle. On repeint la façade, on vide les coffres, on applaudit les coupables. Et tout ce petit monde reste en place, bien entendu.

Des Cars, Buffin, Macron : un trio d’élégance administrative qu’on croirait sorti d’un film d’Audiard. Mais sans les dialogues.


Antoine CLAMAGIRAND,
Délégué régional
Candidat RECONQUÊTE investi aux prochaines élections législatives du Morbihan

www.clama.bzh


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