De Mitterrand à Macron, la lente dépossession de la souveraineté française
par Antoine CLAMAGIRAND, Délégué régional, candidat investi aux prochaines élections législatives du Morbihan (2026 ou 2027)
La France dépossédée de ses richesses et de son autonomie
Depuis près d’un demi-siècle, la France s’est progressivement affaiblie en cédant une part croissante de son indépendance économique, énergétique et stratégique. Cette perte de souveraineté trouve ses racines dans une série de décisions politiques, souvent justifiées au nom de la modernisation, de la compétitivité ou de l’intégration européenne.
Le stock d’or, pilier symbolique de la puissance financière nationale, a été réduit au fil des décennies, notamment à travers les ventes opérées entre 2004 et 2009 sous l’autorité de Bercy. Ces décisions ont amoindri la réserve stratégique du pays. Dans le même temps, la France s’est privée d’actifs publics hautement rentables : les autoroutes, cédées à Vinci, Eiffage ou Abertis, rapportaient autrefois à l’État des milliards d’euros annuels. Les aéroports et les ports, partiellement privatisés, sont eux aussi passés sous contrôle étranger ou sous gestion mixte.
L’industrie, jadis moteur du pays, s’est effondrée : Alstom, Technip, Arcelor, Alcatel, Lafarge… autant de fleurons stratégiques vendus ou délocalisés. La part de l’industrie dans le PIB est passée de 25 % en 1980 à moins de 10 % aujourd’hui, provoquant la disparition de 2,5 millions d’emplois. La souveraineté énergétique, autrefois incarnée par EDF, GDF et le parc nucléaire, s’est délitée sous les effets conjugués de l’ouverture à la concurrence européenne et de l’endettement. Même la monnaie nationale a été abandonnée au profit de l’euro, transférant la politique monétaire à la Banque centrale européenne.
Enfin, la dépendance s’est étendue aux technologies et aux infrastructures numériques, aujourd’hui dominées par les géants américains du cloud et du web. L’ensemble de ces choix, prolongés par la ratification de traités européens contraignants, a abouti à une dépossession juridique, économique et technologique sans précédent.

Les politiques incohérentes de Mitterrand, point de départ du déclin
Le tournant du déclin français s’amorce avec François Mitterrand. Élu en 1981 sur une ligne socialiste il opère, dès 1983, un virage à 180 degrés avec la fameuse « rigueur ». Ce revirement marque la soumission de la France aux marchés financiers et aux contraintes européennes. En abandonnant la politique de relance nationale pour adopter les critères de convergence monétaire, Mitterrand place la France dans la trajectoire d’intégration économique européenne qui aboutira au traité de Maastricht.
Ce tournant incohérent — socialisme dans le discours, libéralisme dans les actes — a inauguré une ère de désindustrialisation et de dépendance. La gauche mitterrandienne, censée protéger les travailleurs, a en réalité ouvert la voie à la financiarisation de l’économie et à la mise sous tutelle de l’État par Bruxelles. Ce double discours, à la fois étatiste et européiste, a désorienté le pays, affaibli la souveraineté économique et semé les germes du déclin national.
La responsabilité des gouvernements successifs : une faillite politique partagée
La gauche, loin de rompre avec cette situation, l’a accompagnée, parfois même accélérée. François Hollande, élu par démagogie sur la promesse d’un changement de cap, a finalement poursuivi la même politique d’ouverture et de renoncement. La cession d’Alstom à General Electric, les pressions de Bruxelles pour réduire les dépenses publiques, ou encore l’absence de stratégie industrielle cohérente ont durablement marqué son quinquennat.
Emmanuel Macron, héritier direct de cette ligne, a amplifié cette dérive. Sous son impulsion, les projets de privatisation d’Aéroports de Paris et d’Engie, la gestion budgétaire soumise à Bruxelles et la hausse de la dette publique ont accentué la dépendance de la France à l’égard des marchés financiers et des institutions européennes.
Ainsi, de Mitterrand à Macron, en passant par Hollande, la France a progressivement troqué sa souveraineté contre la logique libérale et technocratique d’une Europe financière. Chaque gouvernement a contribué à affaiblir l’État et à livrer ses atouts stratégiques à des intérêts extérieurs.
L’alternative de RECONQUÊTE portée par Éric Zemmour et Sarah Knafo
Face à ce constat de dépossession et de déclassement, Éric Zemmour et Sarah Knafo proposent de « renverser la table ». Notre ambition est claire : restaurer la souveraineté nationale en rompant avec la logique de soumission budgétaire et financière qui a dominé les dernières décennies.
Le plan de RECONQUÊTE repose sur un choc économique : 80 milliards d’euros de réduction de dépenses publiques et 20 milliards d’euros de baisse d’impôts pour redonner de l’air aux ménages et aux entreprises françaises. L’objectif n’est pas seulement comptable, mais politique : rendre à la France la maîtrise de son destin, reconstruire une industrie puissante, protéger ses ressources et retrouver l’indépendance énergétique, technologique et stratégique qu’elle a perdue.
En somme, il s’agit de tourner la page d’un demi-siècle de renoncements pour restaurer une France forte, souveraine et fière de ses richesses.
Antoine CLAMAGIRAND,
Délégué régional
Candidat RECONQUÊTE investi aux prochaines élections législatives du Morbihan
Le budget de RECONQUÊTE pour la France


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